Fouad Ahidar

LE LOGEMENT

« Changer ce qui ne va pas, améliorer ce qui fonctionne » 

Le droit à un logement décent est reconnu à l’article 23 de la Constitution qui garantit à l’ensemble des citoyens le droit de mener une vie conforme à la dignité humaine.

Achat moins cher:
Team Fouad Ahidar voudrait insuffler la fibre du propriétaire à tous les bruxellois en diminuant les frais d’enregistrement pour l’achat de son propre logement. Les candidats veulent aussi encourager la rénovation et la division de grandes maisons unifamiliales en plusieurs (plus petits) logements ou permettre les logements kangourou pour encourager les cohabitations intergénérationnelles.

Loyers moins chers:
Bruxelles vit actuellement une profonde crise du logement. La flambée des prix liée au manque d’offres sur le marché à de nombreuses conséquences :

Actuellement, le prix locatif moyen dans la capitale est de 1.104 euros (tous types de logements confondus). Or 60 % des Bruxellois sont locataires! Ils consacrent de 30% à même 60%  -pour les plus pauvres- de leur revenus pour le logement et les consommations énergétiques, c’est plus que les Flamands et les Wallons. La politique en matière de logements doit tenir compte de la réalité de ce marché où les locataires sont plus nombreux que les propriétaires.

Logements publics:
Le temps d’attente pour l’obtention d’un logement social est estimé entre 8 et 15 ans selon la taille du logement. Plus de 50 000 personnes sont en attente d’un logement social à Bruxelles ! Il faut pouvoir simplifier les démarches administratives et permettre à chacun des ménages bruxellois en attente d’un logement social de pouvoir suivre l’avancée de son dossier via un site en ligne.

Nous proposons d’élargir les primes allant de 230 à 300 euros par mois pour les personnes en attente d’un logement social depuis plus de 5 ans. Nous souhaitons accorder une priorité d’accès aux logements sociaux aux familles monoparentales et aux personnes souffrant d’un handicap.

Surfaces vides:
Nous devons concentrer l’ensemble de nos efforts à lutter contre les espaces inoccupés car il existe de nombreux espaces qui sont vacants à Bruxelles à plus de 20 000 : c’est intolérable ! Par ailleurs, un peu plus d’un million de m² de bureaux vides étaient recensés à Bruxelles en novembre 2023. Autant d’espace qu’il est intéressant de transformer en logements pour les Bruxellois. Surtout pour les personnes seules ou les familles nombreuses car il est plus aisé de transformer ces grands espaces.
Nous souhaitons encourager les promoteurs immobiliers à consacrer 20 % des logements à du social dans les grands projets de construction.

Plafonnements des loyers avec des critères clairs et identifiables : surface habitable, isolation et qualité du logement. Chaque propriétaire devra fournir un certificat de conformité de son logement, un certificat renouvelable au bout de 10 ans. Nous lançons une véritable chasse aux logements insalubres. 5 inspecteurs à la Direction de l’Inspection Régionale du Logement (DIRL), cela n’est clairement pas suffisant !

Répartition équitable;
D’ici 2030, chaque commune devra disposer de 15 % de logements publics abordables dont 80 % seront des logements sociaux destinés aux ménages à faible revenus. Selon les dernières estimations, Bruxelles ne compte seulement que 11 % de logements sociaux. Ce sont surtout les communes du Sud de la capitale qui n’offrent pas suffisamment de logements aux ménages à faible revenus.

Il faut pouvoir sanctionner financièrement les communes qui ne respectent pas ce seuil de 15 % ou qui ne fournissent pas d’efforts en vue d’atteindre cet objectif. Nous devons passer du stade de l’interpellation à celui des sanctions car il est urgent d’apporter une solution concrète à cette pénurie de logements dans la capitale.

Nous proposons également une modification de la législation afin de permettre aux logements unifamiliaux qui ne peuvent initialement être subdivisés, d’être reconnus comme des logements kangourou.

Ce modèle de cohabitation offre divers avantages: il favorise des échanges sociaux tout en préservant l’autonomie, l’organisation personnelle, les loisirs et les relations sociales de chacun.

Nous souhaitons investir davantage dans les Agences Immobilières Sociales (AIS) et encourager les propriétaires privés à recourir davantage à leurs services. Ces agences permettent aux propriétaires un loyer garanti chaque mois, un suivi administratif et la garantie de récupérer leur bien en bon état au terme du contrat.

Réduction du revenu cadastral : dans notre engagement en faveur d’un niveau de vie abordable, nous reconnaissons la pression causée par une augmentation du revenu cadastral qui place de nombreuses personnes dans une situation difficile. Cette augmentation a non seulement des conséquences financières directes, mais peut également entraîner des hausses automatiques des loyers, pénalisant davantage les plus vulnérables de notre société.

Notre vision est axée sur la réduction du revenu cadastral afin d’alléger le fardeau pour les citoyens. Cette réduction ne soulage pas seulement la pression financière individuelle, mais peut également avoir un effet positif sur l’accessibilité globale au logement. Cette réduction d’impôt devra être compensée par un refinancement de la dotation fédérale accordée à Bruxelles.

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