SANTÉ
« Personne n’est à l’abri d’un mauvais moment ou d’un problème de santé »
Un Belge sur quatre a pris au moins un psychotrope l’an dernier! Ce sont trois millions de Belges consommateurs de molécules chimiques.
Un million de Belges prend quotidiennement un somnifère et un autre million est sous antidépresseur. Des chiffres qui interpellent et qui font peur.- Bruxelles doit se munir d’une politique efficace en matière d’addictions : une politique régionale en collaboration avec les acteurs de terrain. Le soutien aux familles est important car elles subissent également la maladie de leur proche. Il faut pouvoir les sensibiliser et leur offrir toutes les informations nécessaires pour qu’elles puissent apporter leur aide et se sentir soutenues dans leurs démarches.
– Une attention particulière doit être accordée au problèmes liés à l’obésité et à la malnutrition. L’obésité est à l’origine de nombreuses maladies telles que le diabètes, les maladies cardiaques,… Il est impératif de sensibiliser à une alimentation saine dès l’école avec la mise en place d’un plan régional en matière de prévention et de sensibilisation au sujet de l’alimentation. Aujourd’hui certaines écoles exigent une collation saine par jour ou une par semaine. Harmonisation de toutes les écoles en la matière avec l’instauration de repas de qualité pour tous les enfants : seuls les fruits et les légumes seront autorisés à l’école. Le Good Food sera notre priorité en introduisant un repas gratuit pour chaque enfant scolarisé.
– Nous continuerons à promouvoir les soins de première ligne et l’établissement de centres multidisciplinaires dans les quartiers de la capitale, en particulier dans les zones plus populaires, afin d’améliorer l’accessibilité aux soins de santé.
– Une pénurie significative et inacceptable de places d’accueil pour les personnes souffrant de problèmes psychiatriques est constatée à Bruxelles. Pour remédier à cette situation, il est impératif de créer davantage de places au sein de services spécialisés.
– En tant que ville bilingue, Bruxelles doit garantir que chaque citoyen puisse bénéficier de services dans sa langue. Cependant, il est évident qu’il y a un manque de compétences en néerlandais au sein des services d’urgence des hôpitaux bruxellois. Une attention particulière doit être accordée à la formation linguistique des professionnels de la santé.