Ensemble pour Bruxelles, Laeken, Haren et Neder-over-Heembeek
Nous voulons œuvrer pour une commune accueillante, inclusive, prospère et innovante, un lieu où chacun trouve sa place. Notre engagement est de garantir un environnement où les plus petits peuvent grandir en toute sécurité, avec un accès à une éducation de qualité et des loisirs variés. Pour nos aînés, nous voulons renforcer les services de proximité et améliorer l'accessibilité aux infrastructures. Nos commerces doivent être soutenus, car ils sont au cœur de la vitalité de notre commune. Nous voulons aussi que notre commune soit un exemple d'innovation et d’inclusion en investissant dans des projets qui facilitent la vie quotidienne de nos résidents et visiteurs. Pour tous et toutes, nous voulons un logement de qualité à un prix décent pour garantir la dignité humaine.
Nous mettrons en avant des politiques sociales fortes, favorisant l'égalité des chances, l'intégration, et le bien-être pour tous. Notre vision est celle d’une commune pluraliste, ambitieuse et continuellement à l’écoute des citoyens. Nous voulons une politique ancrée dans la réalité des bruxellois.es. Pour y arriver, nous souhaitons renforcer le tissu associatif et travailler en étroite collaboration avec ses experts du terrain pour nourrir et guider la politique de notre commune.
Nos priorités pour Bruxelles :
Pour une commune propre et agréable, il est impératif de renforcer la répression des comportements inciviques, notamment en intensifiant la lutte contre les dépôts clandestins. Ces actes ne doivent pas rester impunis, et des mesures dissuasives doivent être prises pour réduire ces infractions. L’extension des parcs à conteneurs mobiles, qui permettent de faciliter le dépôt des encombrants, représente une solution efficace, mais nous souhaitons aller plus loin en rendant ces infrastructures accessibles dans davantage de quartiers tout au long de l'année.
Afin d’améliorer la gestion des déchets, il est nécessaire d’installer des cendriers urbains sur les poubelles publiques et de les encastrer dans les trottoirs, notamment à proximité des cafés et des commerces. Une meilleure sensibilisation aux horaires de sortie des poubelles domestiques s’impose également, afin de renforcer l'organisation et de maintenir les rues propres. À plus long terme, nous envisageons de remplacer progressivement les sacs de ramassage par des conteneurs souterrains, accessibles via un badge pour chaque ménage et commerce, afin de réduire les nuisances visuelles et olfactives. Nous voulons que la commune lance un projet-pilote dans ce sens. Enfin, pour combattre efficacement les dépôts sauvages, il est crucial d’intensifier les contrôles dans les zones problématiques, en augmentant le nombre d’agents sur le terrain et en renforçant la coopération entre les services de propreté et la police.
Les rues insalubres posent non seulement des problèmes de santé publique, mais augmentent également le sentiment d’insécurité dans certains quartiers. Pour y remédier, il est essentiel de multiplier l'installation de toilettes publiques, incluant des versions mobiles lors des grands événements, ainsi que dans les parcs et aires de jeux.
Priorité : Valoriser la richesse multiculturelle de la commune tout en facilitant l'intégration des nouvelles populations.
Dans le cadre de notre engagement à promouvoir la diversité et l'inclusion, il est essentiel de reconnaître et de valoriser la richesse multiculturelle de Bruxelles. Afin de faciliter l'intégration des nouvelles populations tout en préservant l'identité de chacun, plusieurs actions concrètes sont proposées :
Nous voulons faire de Bruxelles une commune où chaque mode de déplacement trouve sa place, qu'il s'agisse de la voiture individuelle, indispensable pour de nombreux résidents, ou des alternatives plus durables comme le vélo, la marche, les transports en commun, et les véhicules partagés. Cela doit se faire dans un environnement agréable et respectueux de la tranquillité et de la santé des habitants.
Afin de garantir la sécurité et le confort de tous, nous proposons d'élargir et de rénover les trottoirs pour assurer plus de sécurité aux poussettes et aux chaises roulantes, ainsi que d'appliquer une tolérance zéro aux trottinettes mal garées. Nous œuvrerons également à la sécurisation des carrefours dangereux.
Nous voulons également veiller à l'accessibilité des commerces, qui sont au cœur de l’activité de notre commune, en améliorant la fluidité du trafic et en améliorant les options de stationnement dans les zones commerçantes. Nous envisageons la création de parkings hors voiries dans certains quartiers pour diminuer la pression sur le stationnement ainsi que l’augmentation des espaces de stationnement pour les vélos, en installant plus de boxes et arceaux couverts pour répondre à la demande croissante.
Par ailleurs, nous croyons au rôle essentiel d’un transport public efficace et accessible. Nous souhaitons donc un investissement accru pour améliorer la fréquence des trajets, moderniser les infrastructures et rendre les transports en commun plus attractifs.
En matière de qualité de vie, nous voulons créer des zones à faible bruit dans les quartiers résidentiels, en sanctionnant les rodéos et les véhicules bruyants, surtout en soirée. En été, le bruit extérieur rend souvent impossible l'ouverture des fenêtres. De plus, nous proposons de mieux réguler le niveau sonore des sirènes, en limitant leur usage strictement au nécessaire dans la capitale. Cela garantira un cadre de vie plus paisible pour tous les habitants. C’est une piste à étudier sur l’ensemble du territoire Bruxellois.
Enfin, pour promouvoir la mobilité partagée, nous continuerons à encourager l’utilisation des voitures partagées afin de rendre ce système mieux connu et accessible. Ensemble, construisons une commune de Bruxelles plus durable, plus tranquille, et mieux adaptée aux besoins de tous ses citoyens.
L’agent de quartier occupe un rôle essentiel dans la prévention et doit être à la fois accessible et proactif, agissant comme observateur et médiateur. Malheureusement, les interactions actuelles se limitent souvent aux déménagements ou aux plaintes. Pour remédier à cela, il est nécessaire d'améliorer la formation des policiers, en renforçant leur capacité à remplir cette fonction. De plus, la collaboration avec les travailleurs de la jeunesse et les travailleurs sociaux de rue est cruciale.
Par ailleurs, il est essentiel de restaurer la confiance entre les citoyens et la police, qui doit être perçue comme une partenaire. Cela implique de changer l’approche des forces de l’ordre, en favorisant la sensibilisation et les opportunités d’éducation avant d'envisager des sanctions financières. À travers cette approche, nous souhaitons instaurer un climat de collaboration, où policiers et citoyens œuvrent ensemble pour un environnement sûr et respectueux.
Il est également impératif de mieux refléter la diversité bruxelloise au sein des forces de l'ordre. Prioriser le recrutement d’agents résidant dans la région permettrait de rapprocher la police de la population. Les policiers doivent être formés à toutes les formes de discriminations, avec une sensibilisation accrue à la diversité et à l'inclusion. Des mesures spécifiques, telles que l’usage généralisé de caméras corporelles, sont nécessaires pour lutter contre le profilage ethnique. Nous continuerons à militer pour la sécurité de tous.tes les bruxellois.es.
Enfin, les forces de l’ordre doivent être exemplaires dans leur conduite, car elles sont des modèles pour la société. Toute violence, qu’elle soit commise contre ou par un policier, doit être sévèrement punie. Les bavures policières ne doivent jamais rester impunies, car personne, qu’il s’agisse d’un citoyen ou d’un agent en uniforme, n’est au-dessus des lois.
Dans l’ensemble, nous visons à renforcer la sécurité à Schaarbeek grâce à une approche holistique, où la prévention, la diversité, et la collaboration entre les services de sécurité et la communauté sont au cœur des priorités.
L'école doit être un lieu où chaque enfant se sent en sécurité, un espace pour apprendre et s'épanouir, peu importe la situation socio-économique de sa famille. Il est impossible de se concentrer et de réussir à l'école lorsque l'on a faim. C'est pourquoi nous demanderons à la commune de soutenir des projets qui garantissent à tous les élèves du maternel et du primaire à Bruxelles un accès quotidien à un fruit et à une soupe.
Nous insistons également sur la nécessité de lutter contre la précarité menstruelle, car trop de jeunes filles manquent des jours d'école et accumulent du retard scolaire simplement parce qu'elles n'ont pas accès à des protections hygiéniques. Il est inacceptable que la pauvreté soit un obstacle à leur réussite éducative. Pour lutter contre le décrochage scolaire, l’absentéisme et autres maux, il est impératif de travailler en collaboration avec les acteurs associatifs. Les maisons de devoir, les maisons de jeunesses, AMO’s et autres possèdent une riche expertise et expérience qui doit être prise en compte et valorisée dans les décisions politiques et dans la politique jeunesse en particulier.
La lutte contre le harcèlement et la violence dans l’espace public et à l’école sera également une priorité. L'école doit être un lieu où tous les enfants apprennent ensemble dans un esprit de respect mutuel et d'enrichissement collectif. Le harcèlement n'a pas sa place dans cet environnement, c'est pourquoi nous proposons la mise en place d'un plan anti-harcèlement solide et rigoureux pour chaque école communale. Ce plan, fondé sur une tolérance zéro envers les comportements abusifs, vise à instaurer un climat de bienveillance et de respect au sein de l'école.
Il est essentiel que cette politique anti-harcèlement soit étroitement liée à la promotion de la diversité et de l'égalité. Nous encourageons les écoles à intégrer des initiatives qui célèbrent la diversité sous toutes ses formes et à veiller à ce que tous les élèves, quelles que soient leurs origines, croyances, identités ou particularités, soient traités de manière équitable.
Pour soutenir cette démarche, des campagnes de sensibilisation régulières seront déployées. Ces campagnes, adaptées à l'âge des élèves, informeront non seulement les enfants, mais aussi les parents et le personnel scolaire, sur les dangers du harcèlement et sur les moyens concrets de le prévenir. Afin d'assurer une mise en œuvre efficace de cette politique, nous proposons également une formation initiale et continue pour l'ensemble des professionnels de l'éducation. Cette formation portera sur la gestion des conflits, l'inclusion et la promotion du bien-être à l'école.
En parallèle, un système de signalement confidentiel sera mis en place pour permettre aux élèves, aux parents et aux enseignants de rapporter les incidents de harcèlement. Les écoles auront la responsabilité de suivre de près chaque situation signalée, en collaboration avec les services compétents, pour garantir une intervention rapide et adaptée.
Enfin, nous prévoyons d’établir des partenariats avec des associations et services locaux spécialisés dans la lutte contre le harcèlement et la promotion du vivre-ensemble. Ces collaborations permettront de renforcer les actions entreprises au sein des écoles communales et de garantir un soutien continu aux élèves. L'objectif global de ce programme est de créer un environnement scolaire sain, sécurisé et respectueux des différences, où chaque enfant peut s'épanouir pleinement.
En investissant dans ces initiatives, nous pouvons rassembler nos forces afin d’offrir à chaque enfant les conditions nécessaires pour réussir à l'école, quel que soit son contexte familial.
Nous devons concentrer nos efforts pour lutter contre les espaces inoccupés à Bruxelles, où des milliers logements restent vacants, ce qui est inacceptable. En novembre 2023, on recensait également plus d'un million de m² de bureaux vides à Bruxelles. Ces espaces représentent une formidable opportunité de transformation en logements, notamment pour les personnes seules et les familles nombreuses, car ces grands espaces se prêtent bien à des réaménagements.
Nous voulons aussi encourager les promoteurs immobiliers à réserver 20 % des logements à des projets sociaux dans le cadre des grands développements immobiliers.
Par ailleurs, il est essentiel d’instaurer un plafonnement des loyers basé sur des critères précis comme la surface habitable, l’isolation et la qualité du logement. Chaque propriétaire devra fournir un certificat de conformité, renouvelable tous les 10 ans, pour garantir que les logements respectent les normes de salubrité. Nous voulons intensifier la lutte contre les logements insalubres, car le nombre d'inspecteurs à la Direction de l’Inspection Régionale du Logement (DIRL) est clairement insuffisant.
Effectivement, le manque de logements de qualité à des prix abordables pousse les familles les plus précaires à accepter des conditions de vie indignes. C’est pourquoi nous souhaitons collaborer avec les services du CPAS, qui effectuent des visites à domicile, pour identifier ces logements et agir concrètement contre ce fléau. Un logement sain et digne est un droit fondamental, indispensable au bien-être et à la santé de chacun.
Nous voulons encourager les propriétaires à entreprendre des travaux de rénovation pour améliorer l'efficacité énergétique de leur habitation et réduire leur facture d'énergie. Pour y parvenir, un service d'urbanisme à l’écoute des citoyens est indispensable. Nous demandons une simplification des procédures pour les permis d’urbanisme, ainsi qu’un accompagnement pédagogique clair pour guider les citoyennes et citoyens dans leurs démarches. Chaque habitant doit pouvoir effectuer ses démarches en personne, avec l’appui d’un agent communal qui offre des explications précises et accessibles.
Les outils informatiques doivent être là pour simplifier la vie des bruxellois.es et non pour ajouter des obstacles. Trop d'habitants de notre commune se retrouvent désemparés face à la complexité des services administratifs. La fracture numérique ajoute un stress supplémentaire que l’on peut facilement éviter. Il est temps de mettre fin à cette « terreur administrative » en remettant l’humain au cœur de nos services. L'administration doit être un allié, pas une source de stress. Ensemble, créons des procédures claires et simples et un service d'urbanisme qui accompagne réellement les citoyens et facilite la transition énergétique pour tous.
En prenant en compte la réalité des habitant.es de notre commune, nous proposons une modification législative permettant de reconnaître les logements unifamiliaux, qui ne peuvent initialement être subdivisés, comme des logements kangourou. Ce modèle de cohabitation présente de nombreux avantages : il encourage les échanges sociaux tout en respectant l’autonomie, l’organisation personnelle, les loisirs et les relations sociales de chaque occupant. Ce genre de logement lutte également contre l’isolement et la solitude. Nous souhaitons explorer cette voie en collaboration avec le service urbanisme, afin d'accompagner les personnes concernées dans les démarches nécessaires et faciliter l’adoption de ce type de logement.
Face à l'augmentation du revenu cadastral, de nombreux ménages bruxellois se trouvent sous une pression financière croissante. Cette hausse n'a pas seulement des conséquences directes sur leur budget, elle entraîne également des augmentations automatiques des loyers, impactant durement les plus vulnérables de notre commune.
Nous plaidons pour une réduction du revenu cadastral afin de soulager le fardeau pesant sur les ménages. Pour ce faire, nous proposons d'étudier un nouveau système de calcul de la part communale du revenu cadastral, en instaurant une taxation plus équitable qui reflète la réalité des habitants de Bruxelles. Il est injuste qu'un logement similaire impose la même charge à un ménage avec deux revenus, un couple de pensionnés ou une famille monoparentale. De même, un multipropriétaire peut supporter une plus grande charge financière qu’un propriétaire occupant.
Nous aspirons à un système fiscal où les plus grandes épaules portent une part plus importante du fardeau. Cette réduction du revenu cadastral ne se contentera pas de soulager les ménages sur le plan financier, elle contribuera également à améliorer l’accessibilité au logement pour l’ensemble de notre commune, en rendant le marché plus abordable pour tous. C’est un pas vers une fiscalité plus juste, plus humaine et mieux adaptée aux réalités de chacun.